Nom : Satiah-Néfertiti
Âge : 20 ans
Métier : Femme de Ramsès- quel métier! ^^
Physique : Sathia est ce que l'on appelle communément un belle femme, sans se considèrer vraiment comme telle. Elle est loin d'être laide, et le sait mais n’en profite pas plus que ça, pour ne pas dire pas du tout.
Pourtant, elle a un charme fou et du charisme à revendre.
Assez petite, un mètre 67 à peu près, elle s'est toujours trouvé trop ordinaire avec ses yeux clairs et ses cheveux bruns... Ce qui n'a pas l'air d'être l'avis de la plupart des hommes, sans même qu'elle même puisse penser à mal et n'ai cherché à séduire qui que ce soit.
Son visage est de forme plutôt ovale, ses yeux, pétillants souvent d’une lueur étrange et presque indéfinissable, sont amandés et que très rarement grands ouverts et elle a de fins sourcils proches de ses yeux bleus.
Elle est légèrement en dessous du poids recommandé, mais cela ne se voit pas sur son visage, ses joues ne sont pas creusées et son petit nez se porte à ravir.
La future reine est élancée et assez musclée, ni trop ni pas assez. Elle pèse un petit 50 kg ce qui, pour son mètre soixante cinq ne représente pas grand-chose. Ses épaules, fines et magnifiques, continuent sur des bras tout aussi fins se terminant par des mains longues et gracieuse, ses jambes ne sont pas bien grosses non plus. A première vue, elle peut avoir l’air assez fragile, mais elle vous en détrompera bien vite, si vous cherchez à profiter de sa pseudo-faiblesse, elle est forte presque autant sur le plan physique que mental et sait se défendre.
C'est d'une démarche sautillante qu'elle se déplace toujours, gracieuse à l'extrême, collant parfaitement avec sa mentalité, qui peut parfois sembler légère, mais qui, en fait, enfoui le négatif pour donner l'impression qu'elle prend tout avec le sourire.
Caractère : La femme de Ramsès sait qu’elle a un esprit vif et qui peut parfois sembler complexe. Rusée, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par n'importe qui; certes, c'est une personne d'une douceur incomparable, mais elle ne se gênera pas pour remettre quelqu'un à sa place s'il le faut. Elle a beaucoup de répartie, et aime particulièrement avoir quelqu’un avec qui s’en servir. Têtue et déterminée, la demoiselle ferait tout pour que ses projets soient menés à bien. De plus, elle est aussi très audacieuse, point de vue que partagent même ceux qui ne la connaissent pas et qui prenne sa joie de vivre et sa vivacité pour de l'irrespect et de l'immarturité.
Adroite et agile, il l’est autant avec son corps qu’avec les mots, avec qui elle aime jouer.
Malgré tout, Satiah aime aussi beaucoup s’amuser, faire la fête est une de ses activités favorites, mais elle aime aussi s’amuser au dépend des autres, de ceux qu'elle ne connaît pas, et qu'elle n’aime pas, ou au contraire qu'elle ne connaît que trop bien. Elle est prête à beaucoup pour humilier, pour se venger, ou même pour protéger son entourage… Si bien qu’il vaut mieux se trouver de son côté plutôt que dans le camp d’en face… Car si elle est calme et douce, l'égyptienne n’en est pas moins méchante, voire cruelle face à certaines personnes. Lorsqu'elle n'aime pas quelqu'un, cela se sent tout de suite, ses yeux lanceraient des couteaux s'ils le pouvaient, et sa démarche sautillante s'alourdit, pour devenir celle d'une panthère.
S’il y a une chose que l’on peut dire sur Nerfertiti c'est bien qu’elle manque de patience ; car si elle sait rester très calme et maître d'elle-même en toute circonstance, sa curiosité la pousse à une impatience qu'elle cache à presque tout le monde. Cependant, lorsqu'elle se met en colère, ce qui est rare, personne n'aimerait se trouver face à elle.
Satiah a, comme la plupart des femmes, une certaine sensibilité, due peut-être aussi à son côté d’artiste, qu’elle n'a vraiment jamais chercher à cacher, même si cela n'est pas toujours poli que de montrer ses sentiments. Mais cela lui donne aussi une franchise à tout épreuve…
Assez curieuse et vraiment sagace, elle ne le montre pourtant pas et préfère de loin enquêter en cachette plutôt que de demander simplement à la personne concernée. Surtout qu’elle connaît plutôt bien les réactions humaines et ses signes –à force de les observer- et sait maintenant en décrypter la plupart. Sa perspicacité en étonne plus d’un. De plus, elle est très franche, même envers les personnes qu'elle voit pour la première fois, ce qui est souvent considéré comme un manque de tenue élémentaire.
Ses parents essayèrent, en vain, de la rendre moins intelligente et de lui donner un rapport plus « normal » au monde, sans quoi, elle ne serait jamais épousée par personne.... Au final, elle aurait pu trouver pire comme mari...
La jeune femme est une personne qui rit volontiers d'elle-même, elle n'aime ne pas se prendre au sérieux, à un point qui peut parfois dérouter.
En un mot, complexe, elle n’est pas toujours facile à suivre.
Histoire et famille :
"Quel crime avons nous fait pour mériter de naître?"
Lamartine
Comme pour la plupart des personnes, il y a eu un moment où la petite Satiah naquit, aidée, légèrement, de sa mère, elle-même assistée par son mari, et quelques membres d’un corps médical quelconque. Pour elle, se fut en Juin en Egypte, ça aurait pu être un autre lieu, un autre moment, mais c'est celui-là que le destin avait choisi pour elle et, contente ou pas, elle devrait s'en accomoder.
Il était tard, en tout cas, il faisait déjà nuit quand sa future mère appela son mari. C’était leur quatrième enfant, et après le souper, elle était allée se reposer, commençant à avoir mal au ventre. Les raisons de ce mal n’avaient pas trop tardé à vouloir pointer le bout de son nez.
L’accouchement se passa bien… Du moins pour Satiah. Ca n’en fut pas de même pour son frère qui ne tarda pas à être invitée par la Mort à la suivre, ce qui est, lui a-t-on dit, souvent le cas quand il y a des jumeaux, faux comme ils l’étaient, ou non. Malheureusement pour la famille, il suivit la lumière au bout du tunnel. Son père ne s’en est jamais remis. Il fut toujours distant avec Néfertiti, la considérant comme seule responsable de la mort du seul membre masculin de la famille, il passait ses journées dehors et elle ne le voyait que peu. Alors que pour sa part, elle en voulait à son nouveau petit frère de l’avoir privé de sa mère, puisqu’en effet, ce fut à son tour de mourir à la suite de l’accouchement d’Amenâa, l’année suivante. Bien entendu, cet événement inattendu qu’était la naissance d’un garçon emmena directement le nouvel arrivant dans les bonnes grâces de la famille entière. Depuis le temps que sa femme voulait un garçon, elle ne lui résista pas.
" L'éducation développe les facultés, mais ne les crée pas. "
Voltaire
Vous l’aurez sans doute compris, malgré son prénom et sa naissance dans une famille noble, dont la mère venait de Grèce –ce qui explique le teint pâle de Satiah malgré le soleil- et le père égyptien était un riche marchant hiérarchiquement haut placée, rien ne la prédisait à un mariage si grandiose qu’elle le fit. D’abord parce qu’elle avait avant elle beaucoup de sœurs à marier, et parce que personne ne faisait attention à elle…. D’autant plus que personne, dans l’entourage de la jeune fille, n’osait la trouver jolie, ne serait que pour ne pas froisser son père.
Aussi eut-elle une éducation sommaire avec un précepteur, bien moins complet que celui de ses sœurs aînées, surtout de la plus grande. Mais loin de la laisser ignorante, cette éducation lui permit d’apprendre ce qui l’intéressait, c'est-à-dire en grande partie la médecine.
Pour elle, son avenir était tout tracé dès son plus jeune âge, elle était tout simplement prédestinée à devenir prêtresse, se croyant choisie des dieux, car ayant, d’après elle, déjà reçu des ‘visites’ divines, aussi acquit-elle aussi l’art de lire les rêves et les signes pour perfectionner sa vocation.
" Où peut-on être mieux qu'au sein d'une famille ?Partout ailleurs ."
Hervé Bazin
Heureusement, l’enfance coula vite, et en grandissant de jours en jours, elle devenait une belle adolescente –bien que tout le monde continue à lui préférer, sous les menaces de son père ses autres sœurs, et à admirer bien plus son frère qui ‘ferait de bonnes affaires’ que l’intelligence et la piété qu’elle s’efforçait de cultiver en elle.
Ses sœurs se mariaient les unes après les autres, avec des hommes riches ou influents, détenant par un quelconque moyen un peu de pouvoirs et au fur et à mesure des années et des mariages bienheureux leur famille devenait, malgré la mort de leur mère, le modèle parfait de la réussite sociale –c’est peut-être pour cette raison que même elle ne put déroger à l’apprentissage des bonnes manières et de la bonne tenue en société, pour ne pas faire déshonneur à la famille entière, déjà qu’il rougissait de honte devant ses goûts prononcés pour diverses choses qui ne convenaient à une jeune fille et son caractère un peu trop fort et libre.
Sans ses sœurs, il y a de fortes chances pour que jamais elle n’ait pu monter assez haut, hiérarchiquement, pour faire un mariage aussi prestigieux qu’elle l’avait fait. Cependant, de leurs côtés, elles ne la supportent plus, et ne la voient que pour mieux, par la suite, casser sur son dos tout le sucre qu’elles peuvent emmagasiner et pour pouvoir dire partout qu’elles entretiennent des rapports privilégiés avec la famille royale. Au fond, Satiah ne leur en veut pas pour cette jalousie maladive, mais ne les supporte pas tout de même.
« Ce n'est pas nous qui décidons de notre temps, mais le temps qui tisse les jours, fait et défait les volontés, les aspirations de l'homme. »
Lauréanne Harvey
Mais avant de se marier, dès même qu’elle eut appris à parler, la seule chose qui intéressait Satiah, c’était ses apprentissages et, surtout, arriver à devenir prêtresse. Sa plus grande envie ? Un poste qu’elle ne pourra jamais atteindre, et pour cause, seules les femmes de la famille royale ont le droit à ce titre suprême, celui de Divine Adoratrice d’Amon.
Dès ses premiers mois, après la naissance d’un raisonnement stable, ce fut son objectif, bien loin des considérations de ses sœurs qui ne voulaient que se montrer, coquettes comme personne, pour se marier. Pour sa part, elle n’a jamais rêvé à un mariage, quel qu’il soit… A peine, parfois, assise sur le sol chaud d’Egypte, non loin de sa demeure, les cheveux au vent, les yeux dans le vague, pensait-elle à l’un de ces mythes qui souvent revenaient dans les discutions des jeunes égyptiennes, quelque chose que l’on appelait amour. A se marier, autant le faire par amour… Même si elle ne comprenait pas bien ce que cela pouvait bien être.
Une après midi, finalement, son père ne lui laissa pas le choix. Le soleil se levait dans le ciel, jusqu’à atteindre son zodiaque, et la chaleur devenait presque insoutenable en ce mois de Juin.
La veille, comme chaque année, son anniversaire avait sonné, sans disposition particulière de sa famille, rappelant simplement une fois de plus qu’à son âge, il était plus que temps de lui trouver mari… Et que personne ne voulait d’elle. Elle ne s’en souciait pas plus que les années précédentes, et c’est seulement pour ne pas paraître mauvais père que lui s’en souciait un peu, d’autant plus qu’un mariage de plus pourrait le rendre plus influent encore et plus riche.
Elle rentrait du centre du village pour échapper aux plus grandes températures, tout de même assez difficile à supporter, et son père d’un endroit dont il n’avait voulu donner aucune information à qui que ce soit. A peine eut-il franchi la porte qu’il partit à la recherche de la plus jeune de ses filles, qui à ce moment là rentrait elle aussi.
Son père n’y alla pas par quatre chemins, dès le lendemain il était impératif qu’elle se présente au palais.
« Pourquoi ? »Cette question naïve ne fit pas sourire son père. Pourquoi est-ce que ça avait du tomber sur elle ? Pourquoi n’avait il pas refuser la dernière demande en mariage, au lieu de la laisser à cet insolente qui mettrait tout en l’air, et qui n’obéissait même pas à son père sans demander une tonne d’explication et discuter des années les ordres.
Cette fois, il ne consentit pas à donner une quelconque information sur ce qu’elle ferait le jour suivant…
La femme mariée est une esclave qu'il faut savoir mettre sur un trône. "
Honoré de Balzac
C’est énervée qu’elle rentra après sa visite au palais. Non mais pour qui ils se prenaient tous ? Elle ? Se marier ? Dans les plus brefs délais ? Si le prince était en âge, ce n’était pas son problème, ils en trouveraient bien d’autres minettes de bonnes familles qui tueraient pères et mères pour s’unir à la famille royale. D’autres mêmes avec des origines étrangères comme ils en cherchaient. Pour ce qui était d’elle, il était clair qu’elle ne se marierait jamais avec quelqu’un qu’elle n’avait jamais vu ! Et elle n’avait aucune envie de le voir un jour, ce qui réglait tout.
La demoiselle avait encore assez de respect pour ne pas crier, ni après son père, ni après ceux qui l’avaient reçus au palais… Mais elle n’en pensait pas moins. La seule chose qui aurait pu la décider, et encore, c’était que l’on lui promette qu’elle pourrait devenir Epouse du dieu… Et encore, elle n’était pas du tout du genre à se vendre pour obtenir ce qu’elle voulait.
Plusieurs jours, elle se refusa à ne serait-ce qu’approcher un peu trop près du temple, ou de le regarder, pensant au jeune homme, sûrement vaniteux et idiot, conforté dans l’idée qu’il était le meilleur car descendant direct des dieux, vivait là-dedans, et que l’on avait pensé à elle comme épouse et supportrice de ce tas d’idiotie…
« -Jamais, jamais ! Le prince, Rê me pardonne, ne m’aura pas avec ces beaux bijoux étincelants, ils trouveront quelqu’un d’autre pour le supporter et s’occuper de son harem, ce que je n’ai aucune envie de faire.-Ne t’inquiète pas, ne cessait de répondre son père, l’écoutant à peine, tu te marieras avec lui, que tu le veuilles ou non, et crois moi, Thot le sait, ça ne m’enchante pas que ça soit toi et non l’une de tes sœurs qui soit à ta place, mais n’aies crainte, il n’y a aucune chance pour que tu deviennes Grande Epouse Royale à l’avènement du prince ! »A ces mots, la demoiselle haussait les épaules avant de partir…. Il était sûr qu’il y aurait tout un tas d’avantage si elle acceptait, comme celui, s’il finissait par devenir Pharaon, d’être sa conseillère et se mêler de la vie politique égyptienne… Mais elle ne voulait de ce mariage, ne pouvant souffrir longtemps du malheur qu’il entrainerait.
" Un bien présent peut être dans l'avenir la sourced'un grand mal ; un mal, la source d'un grand bien."
Diderot
Après des journées de rébellion, elle fut rongée par la curiosité, et l’envie de savoir à quoi ressemblait celui que l’on demandait de prendre pour époux. Alors, elle retenta une excursion dans le palais royal, où on l’accueillit bien aimablement, de même que la dernière fois… Et où elle attendit de longues minutes, peut-être même heures, que l’on veuille bien la présenter à Ramsès… Cela ne l’étonna pas, il était si imbu de lui-même qu’il trouvait normal et plutôt plaisant de faire attendre les demoiselles…. Elle perdrait son temps, il ne valait pas mieux qu’elle l’avait pensé.
Satiah allait partir quand il fut annoncé. Longtemps, par respect, elle riva ses yeux au sol. Sa voix était jeune, et bien plus douce qu’elle avait pu l’imaginer, enfin, elle se décida à observer son visage… Mais quand elle le vit, par réflexe, ses yeux virent à nouveau à la rencontre du sol, peut-être même qu’elle rougit quelque peu, de cela elle ne se souvient plus. Il était bien plus beau qu’elle ne l’aurait pensé.
Tant mieux pour lui, ils lui trouveraient d’autant plus facilement une remplaçante. Bien vite elle arrêta de faire l’enfant, baisser les yeux, rougir, être timide, n’était pas dans ses habitudes, et elle finit bien vite par reprendre du poil de la bête, sans jamais oublier à qui elle s’adressait.
Sous l’invitation du jeune homme, c’est dans les jardins qu’ils allèrent discuter quelques instants, toujours suivit par un petit nombre de personne, qui les surveillait sûrement, car on ne laisse jamais deux jeunes gens ensemble sans surveillance.
Ses préjugés, elle devait bien l’avouer, tombèrent un à un devant le caractère de l’homme à qui elle faisait face, et c’est de meilleure humeur qu’elle rentra chez elle.*
Cependant, elle n’accepta pas de suite le mariage proposé, parce que l’envie de se marier ne lui tenait pas vraiment les tripes… Mais finalement, la brune se décida à écouter sa raison, car elle aurait bien pu tomber sur une bien plus mauvaise condition, et sur un bien moins gentil mari. Avec le temps, elle apprit à l’apprécier réellement, voire même à l’aimer.
Dès l’annonce de son mariage, ses sœurs furent vertes de jalousie, alors que son frère, quant à lui, fut heureux pour elle, brave qu’il était tout de même… A présent, la famille entière rit aux éclats, le meilleur des maris –le prince- se transformant en le pire des maris –le meurtrier. Néanmoins, elle, pour sa part, sait qu’il n’a rien fait et ne cessera de crier son innocence.
Pouvoir demandé :
Acteur ou image de l'avatar : Vivien Leigh
Comment avez-vous connu le forum ? : Il fut un temps où j'y étais... Et j'ai reçu un mail comme quoi il rouvrait ses portes, alors me voilà