Nom : Meresankh dite la Franche
Âge : 20 ans
Métier : dessinatrice et peintre
Physique : La jeune Mery a une particularité qui attire le regard : elle a les yeux clairs ! Plusieurs personnes la croient Keftiou mais il n'en est rien. Elle est égyptienne de pure souche et elle en est fière! Une longue chevelure noire, une peau mate, elle a tout d'une égyptienne. Un visage fin, des lèvres plutôt pulpeuses, un nez droit et fin, on peut lire sur ce visage toute sa hargne et sa détermination. Mery a de jolies formes, qu'elle voile par de robes simples. A bretelles ou laissant sa poitrine nue, on peut deviner de longues jambes fuselées. Provocante ou respectant la bienséance, la jeune femme aime se faire plaisir, sans se préoccuper de l'avis des autres.
Caractère : Derrière ce visage angélique se cache une personne franche et déterminée. C'est d'ailleurs sa franchise naturelle qui lui a valu le nom de la Franche : en effet, Mery n'a pas la langue dans sa poche. Elle dit tout haut ce qu'elle pense. C'est une battante. Elle sait qu'être une femme n'est pas très facile, même dans le beau pays d'Egypte. Pour se faire une place, il faut savoir la trouver, et toute seule serait le mieux ! Elle ne compte que sur son instinct légendaire. Mieux vaut faire les choses par soi-même. Plutôt fonceuse, Meresankh a du mal à se contenir et ne réfléchit pas, des fois, avant d'agir. Cela lui pose quelques problèmes mais peu importe, le résultat est le plus important. Beaucoup disent qu'elle est habitée par la flamme de Seth. Possible, en tout cas, elle ira jusqu'au bout de ses choix. Si un obstacle se dresse sur sa route, elle le contournera.
La jeune femme est aussi une passionnée. Quand elle prend un calame, une douce sensation l'envahit. Quand elle dessine, elle se sent comme transportée dans un autre monde. Elle aime jouer avec les couleurs, les formes pour faire naître des peintures sublimes.
Mais la dessinatrice est aussi une personne sensible qui prends beaucoup à cœur son travail. Bien qu'elle montre un sang-froid hors du commun, chaque affront à sa personne la blesse. Parfois susceptible, elle essaye néanmoins de ne pas montrer cette sensibilité qu'elle qualifie de faiblesse. Si une personne chère à son cœur l'insulte, elle sera touchée au point de se replier encore plus sur elle-même. Elle se confie peu en temps normal, dû à un manque d'amour de la part de sa famille. Son enfance est à l'origine du caractère bien trempé de la jeune femme.
Histoire et famille : Meresankh est la deuxième enfant d'une famille de 3 frères vivant à Thèbes. Etant la seule fille, ses parents attendaient beaucoup d'elle...
Quand elle naquit, sa mère lui donna le nom de Meresankh, "celle qui aime la vie", pensant que la chère enfant serait une femme épanouie, respectueuse de ses parents et des valeurs traditionnelles. Pour le deuxième espoir de sa mère, c'était bon car elle est enclin à un profond respect de ses ancêtres et des Dieux qui la guident chaque jour. Le premier est plutôt différent... En effet, trop couvée par sa mère qui avait déjà tracé toute sa carrière, Mery montra très vite une forte résistance aux projets familiaux. Sa mère voulait qu'elle soit une danseuse dans un temple, elle voulait devenir dessinatrice et peintre. Dessiner... Meresankh découvrit très tôt cette passion. Avec un bâton, elle aimait tracer des lignes sur le sol. Puis elle entra à l'école où elle apprit à écrire les hiéroglyphes. Ses professeurs virent tout de suite ce don tant son écriture était fine et belle. Ils conseillèrent ses parents sur son orientation professionnelle mais rien à faire, elle serait danseuse!
Une fois l'école finie, elle fut envoyée à Karnak pour rentrer au temple d'Isis. Après quelques crises de colère, elle fut contrainte, à 16 ans de devenir prêtresse d'Isis. Deux longues années d'ennuis et de déchirement car elle ne pouvait plus laisser court à son imagination débordante pour le dessin. De temps en temps, elle s'isolait et traçait sur des petits morceaux de calcaires quelques figures... Elle aimerait tellement pouvoir jouer avec les couleurs... Il y avait une solution... La Place de Vérité !
Oui, cette confrérie secrète où les meilleurs artisans vivaient... Mery savait que pour assouvir sa passion, il fallait être admise dans la Place. Telle était sa volonté !
La nuit où elle entreprit de s'enfuir du temple, la déesse Hathor lui apparut dans un rêve. C'était l'appel ! Plus déterminée que jamais, une natte à la main, elle quitta la ville et entreprit un voyage vers Thèbes, dans le but de trouver la Place de Vérité. Après des journées de marche, la jeune femme pouvait voir se dresser le premier fortin de la Place. Enfin ! Elle allait pouvoir connaître les plus grands secrets ! Car elle n'était pas dupe quant aux rôles de cette enceinte. Ses artisans étaient à l'origine de toutes les tombes des pharaons et reines de jadis. Ils avaient d'immense secret, comme la fabrication de l'or, d'après les rumeurs! Elle voulait tout connaître ! Elle déchanta bien vite. Impossible de passer le premier fortin ! Après quelques tapages contre la grande porte en bois étroitement surveillée, Mery ne se découragea pas. Elle s'assit à l'ombre d'un palmier et attendit. On lui apportait de la nourriture et de l'eau chaque jour mais personne ne venait la voir pour l'inviter à rentrer dans la confrérie. Alors elle se prit de patience et commença à dessiner dans le sable. Trois jours après, une grande fresque s'étalait sur quelques pieds : on y voyait des animaux, une foire, derrière un temple et devant des danseuses qui se mouvaient au son de luth et de cithares. Certes, il faudrait qu'elle apprenne des technique pour parfaire ses dessins mais on pouvait y voir une certaine vie qui les animait. Enfin, un soir un homme vint la voir et lui ordonna de le suivre. Sans un mot, Mery se leva et prit le chemin que lui indiquait l'inconnu. Il la conduisit devant une assemblée de 7 personnes. Ils lui posèrent des questions durant des heures, des fois la jeune femme s'emportait, des fois elle répondait avec calme. Après des heures de paroles, on la laissa dans une petite pièce blanche sans fenêtre. La jeune femme ne distinguait plus le jour et la nuit. Elle était chaque jour en méditation et elle aurait aimé y rester toute sa vie.
Enfin, un homme vint la dérangeait dans cette retraite spirituelle. Mery repassa devant le tribunal. Il acceptait sa candidature. Folle de joie, elle cacha pourtant ce sentiment. Mieux valait leur montrer qu'elle était maîtresse de ses humeurs. Un homme plutôt âgé qui était en fait le scribe de la tombe lui fit tout un discourt, en insistant énormément sur le respect du règlement. Il lui apprit aussi qu'elle devenait, en même temps que dessinatrice et peintre, prêtresse d'Hathor. Elle accepta sa nouvelle vie sans broncher, quoi que l’obéissance absolu soit dur à assimiler... La jeune femme n'était pas très prompte à respecter à la lettre les règles...
Amenée devant la chapelle d'une nécropole creusée dans une colline à l'Ouest du village, Mery hésita un peu. Elle était seule et ce voyage qui l'attendait lui était complètement inconnu. Quelles surprises se trouvaient derrière la porte en bois doré, encadrée de montants en calcaire et surmontée d'une petite pyramide ? Mais la jeune femme était déterminée et elle poussa le battant. Un homme à tête de chacal, un sceptre dont l'extrémité supérieur était un visage de canidé prêt à mordre lui tendit la main droite qu'elle prit avant de suivre la représentation d'Anubis. Il lui donna ensuite une patte de bovidé en albâtre qui lui permit de passer une autre porte. Anubis disparut pour faire place à un homme à tête de faucon porteur d'une statuette en bois rouge représentant un personnage décapité, les pieds vers le ciel.
"Prends garde de ne pas marcher la tête à l'envers, Meresankh, sinon, tu la perdras. Seule la droiture t’évitera ce triste sort. A présent, franchit le seuil."
Et la jeune thébaine pénétra dans une petite chapelle décorée, montrant des hommes et des femmes donnant des offrandes aux divinités. Un escalier descendait vers une autre salle. Horus lui ordonna de le prendre. La jeune femme accepta l'ordre et l’appliqua. Au centre, un vase. L'homme à la tête de faucon lança une nouvelle directive, laquelle était de boire l'eau purificatrice. Mery le fit de suite et elle pouvait sentir une nouvelle force qui s'insinua en elle. Revigorée, on lui lava les pieds et on lui versa de l'eau sur la tête, les épaules et les mains. Ensuite, l’homme à la tête de chacal et à la tête de faucon l’emmenèrent dans une salle où se trouvait un sarcophage en forme de poisson, incrusté de lapis-lazuli. L’obligeant à se mettre à l’intérieur, la jeune dessinatrice percevait qu’elle n’était plus seulement une femme mais qu’elle appartenait à la création entière et se reliait à toutes les formes d’existence. Enfin, ils l’emmenèrent dans une chapelle beaucoup plus vaste où quatre flambeaux avaient été disposés en rectangle. A leurs pieds, quatre bassin d’argile remplis de lait. Plusieurs personnes étaient présentes, et lui dictèrent sa nouvelle ligne de conduite. Elle accepta les conditions et désormais, elle faisait partie de la confrérie. Meresankh la Franche. On inscrivit son nom sur son épaule droite avec un pinceau fin trempé dans de l’encre rouge. On lui montra le trésor le plus envié de tout l’Egypte : la Pierre de Lumière. On enduisit son corps d’huiles parfumées et d’onguents, et elle fut vêtue d’une robe et de sandales blanches. Le signe de Maât fut dessiné sur sa langue pour qu’elle ne prononce plus de paroles déviées. Enfin, Mery sortit de la chapelle et put contempler les étoiles. (Initiation tirée du livre La Pierre de Lumière de Christian Jacq)
Ses premiers pas dans la confrérie furent très durs. Bien que les femmes soient respectés dans le pays des pharaons, ses collègues de travail n’acceptaient pas la présence féminine au sein du groupe. Elle accomplissait les basses besognes comme faire du plâtre, puis refaire les façades des maisons. Acceptant cette nouvelle épreuve, elle ne rechigna pas. D’ailleurs, beaucoup se demandaient quand son tempérament de feu resurgirait. Cela n’avait pas échappé au tribunal qui avait longuement palabré sur ce sujet. Mais Meresankh faisait preuve d’une très grande patience, en acceptant tous les ordres qu’on lui donnait. Cela faisait partie de son initiation. Elle en fut récompensée !
Le chef des dessinateur la prit sous son aile et commença à lui montrer les secrets du métier. Il avait remarqué son incroyable don du perfectionnisme. Il se rendit compte bien vite aussi qu’elle était aussi habile dans la fabrication des couleurs. A seulement 20 ans, la jeune femme était promise à un brillant avenir.
La mort de Sethi I fut un choc terrible. Aimé de la confrérie, sa mort annonçait un terrible malheur. Son fils, Ramsès II fut tué, d'après les décrêts officiels et Amasis monta sur le trône. Meresankh désapprouva immédiatement ce nouveau règne. Malheureusement, la Place de Vérité devait allégeance au pharaon. Elle se plia à la volonté et à la parole de Maât mais qu’il ne compte pas sur elle pour montrer une obéissance absolue ! S’il venait à lui demander son avis, elle resterait fidèle à elle-même en lui disant ses quatre vérité en face, qu’il soit pharaon ou pas. Très attristée par la mort de Ramsès, qu'elle ne fut sa joie en entandant la rumeur que l'homme était peut-être en vie! Elle décida d'éclaircir ce mystère, elle détestait les ragôts! Elle se promit de mener sa propre enquête et de savoir si oui ou non, Ramsès était en vie. Peu importaient les conséquences, la bataille ne faisait que commencer !
Caractéristiques éventuelles : Elle a un don pour fabriquer les pains de couleurs et créer des couleurs si vives qu'elles éblouissent !
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