En regardant des plans de ville égyptiennes on est tout d'abord frappé par l'extrême densité du bâti, sans aucun espace vide. En effet, les villes en Égypte ne possédaient pas de places.
Seul dans quelques rares exemples on retrouve des zones vides, mais ces
espaces correspondaient en fait à des lieux de parcage pour le bétail durant la nuit.
En fait, les égyptiens n'en avaient pas l'utilité. La vie publique et officielle avait lieu dans les temples et les marchés n'existaient pas. En fait, en Égypte antique, jusqu'à l'arrivée des Grecs, le commerce tout court n'existait pas. La monnaie non plus d'ailleurs. L'administration fournissait à la population tout ce dont elle avait besoin par un système de rations. Pour le superflu, il y avait toujours possibilité de troquer entre individus ce qui ne nécessitait pas d'endroit spécial.
Les rues n'étaient que des lieux de circulation, rien de plus. Peu de soin leur étaient accordées. Elles n'étaient pas pavées, mais en terre battue. Elles ne possédaient pas non plus de canal d'évacuation des eaux de pluie ou usées (sauf à Bouhen et Mirgissa, deux villes militaires où il existait une rigole centrale).
Ceci s'explique principalement par l'absence de précipitations.
On ne sait pas si les habitants de l'époque avaient des règles
de propreté à respecter. Par contre, on sait que les rues étaient
encombrées de détritus en tous genres. Il faut dire que personne
n'était responsable de l'entretien des voiries, sauf dans les villes militaires, pour ne pas empêcher le déplacement des troupes en cas de guerre.
Bref, les villes étaient très sales et le parcage des animaux
la nuit ne devait rien arranger. Cette opinion contraste très fortement
avec les images que l'on relève dans les tombes, où l'on note la
présence de cônes parfumés sur les perruques et où les Égyptiens
antiques semblent attacher une très grande importance à leur aspect
physique.
source Wikipédia.
Je trouve l'info sur le commerce et la monnaie importante.